
La couverture de cet album, empreinte de poésie, s’offre au regard comme une invitation au voyage pleine de promesses. On a hâte de suivre les pas de cette jeune artiste française, bénéficiaire d’une résidence d’artiste au Japon et désireuse de renouveler sa banque d’images mentales. Elle traverse en effet une légère crise artistique et aspire à peindre la nature différemment.
» On se croirait dans un film de Miyazaki », entre mer et montagne !
L’album prend alors des allures de carnet de voyage artistique et spirituel dans lequel elle narre ses rencontres marquantes avec un tanuki très bavard, un peintre-poète doté d’une grand-mère extrêmement loquace – ce qui explique peut-être pourquoi il cherche tant à cultiver l’impassibilité – la mystérieuse Nami, seule survivante de la fameuse vague…Un véritable choc des cultures entre la découverte de réalités bien différentes et l’immersion dans les légendes qui infusent cette même réalité.
» Nos mythologies et nos croyances font chauffer votre imaginaire. »
Sa pratique s’enrichit de la technique de la pierre à encre, de la découverte du bleu d’Hokusai, mais aussi des paysages inspirants qui prennent presque forme humaine. Elle apprivoise l’étrangeté du pays et tisse in fine un nouveau lien à la nature…

Le sujet était certes séduisant mais je ne suis pas vraiment entrée dans le récit. Il manquait pour moi quelque chose à ce scénario peut-être trop intimiste. Certaines planches consacrées à la nature et aux différents paysages sont superbes, mais le trait des autres, notamment lorsqu’il s’agit de scènes du quotidien m’a beaucoup moins séduite. Une petite déception donc !
j’aime beaucoup ce que fait Meurisse depuis que je l’ai découverte avec La légèreté. Je compte bien lire celui-ci en espérant ne pas être déçue comme toi.
J’aimeJ’aime
Je lirai tout de même La légèreté…😀
J’aimeAimé par 1 personne
Les grands espaces est aussi très bien!
J’aimeJ’aime