guantanamo Avec ce titre documenté et poignant, Macdonald se propose de retracer l’effroyable combat de Mohamedou Ould Slahi, un Mauritanien injustement interné à Guantanamo, 14 ans durant. Installé en Europe, Mohamedou est loin de s’imaginer qu’il signe sa perte lorsqu’il se rend au pays pour assister au mariage de son cousin après les attentats de… Lire la suite « Désigné coupable », Kevin Macdonald, 2021
Mois : juillet 2021
« Geisha ou le jeu du shamisen »tomes 1 et 2 , Christian Perrissin et Christian Durieux, Futuropolis 2017
Si vous êtes attiré par le Japon et si vous aspirez à découvrir davantage l’univers des geishas, ce magnifique album, décliné en deux tomes, du duo Perrissin et Durieux est fait pour vous. Pour éviter tout didactisme, le scénario nous propose de suivre le parcours de Setsuko, une gamine de 7 ans qui accompagne ses… Lire la suite « Geisha ou le jeu du shamisen »tomes 1 et 2 , Christian Perrissin et Christian Durieux, Futuropolis 2017
« Notre-Dame du Nil », Atiq Rahimi, 2019
Scénario de Ramata Sy, d’après le roman autobiographique de Scholastique Mukasonga. Encore une pépite cinématographique aujourd’hui avec ce dernier long métrage d’Atiq Rahimi qui s’intéresse cette fois au Rwanda. En 1973, on se bat pour inscrire ses filles au prestigieux institut catholique Notre-Dame du Nil, retiré loin de la ville et de ses tentations. Tutsi… Lire la suite « Notre-Dame du Nil », Atiq Rahimi, 2019
« 200 mètres », Ameen Nayef, 2021
cis Aujourd’hui, un billet sur un excellent premier film palestinien signé d’Ameen Nayfeh. L’intrigue de ce road-movie politique aux allures de thriller s’ouvre sur la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, séparée de la ville israélienne d’Hadera par un gigantesque mur érigé durant la seconde Intifada. Ce mur opère comme un véritable personnage, en ce qu’il… Lire la suite « 200 mètres », Ameen Nayef, 2021
« Disclosure » de Michael Bentham, 2020
Ce drame psychologique, qui alterne quelques scènes intérieures et longs moments en extérieur, prend la forme d’un huis clos qui se tient dans une demeure bourgeoise australienne, au sein d’une petite communauté de privilégiés, en apparence tranquille. Danny et Emily, respectivement journaliste et réalisatrice, y coulaient jusques là des jours paisibles aux côtés de leur… Lire la suite « Disclosure » de Michael Bentham, 2020
Photo de la semaine (228) : repos
« Pulvérisés », Alexandra Badea, L’Arche, 2012
Avec ce titre, c’est le monde de l’entreprise à l’heure de la mondialisation qu’Alexandra Badea convoque sur le plateau. L’intrigue est relativement simple : trois continents, quatre villes, Lyon, Shanghaï, Dakar et Bucarest. Quatre personnages, anonymes.Deux hommes et deux femmes réduits à leur fonction sociale, plus précisément à leur fonction dans le monde de l'entreprise.Quel fil va donc relier… Lire la suite « Pulvérisés », Alexandra Badea, L’Arche, 2012
« Les enfants trinquent », Camille K, Albin Michel, 2019
Dans cet opus Camille K puise dans ses souvenirs d’enfance pour aborder la difficile problématique de l’alcoolisme, et plus précisément de l’alcoolisme parental. L’album s’ouvre sur une maison aux apparences charmantes, sise au bord d'une route et entourée d’un joli jardin. Les teintes roses et bleues inviteraient presque à la gaité. Rien ne laisse présager le drame… Lire la suite « Les enfants trinquent », Camille K, Albin Michel, 2019
Le classique du mois : « Indiana », George Sand, 1832
Je me promettais depuis longtemps de me plonger dans l’œuvre de cette grande dame, c’est chose faite avec Indiana, son premier roman. Le récit s’offre d’abord comme un huis clos dans un petit castel de la Brie. Indiana y partage des jours assez maussades avec son époux, Le colonel Delmare,« vieille bravoure en demi-solde, excellent maître… Lire la suite Le classique du mois : « Indiana », George Sand, 1832
« 11 septembre », Michel Vinaver, l’arche, 2002
Avec ce titre, Michel Vinaver nous propose une pièce qui présente bien des originalités, à commencer par son édition bilingue. Elle fut en effet écrite en américain avant d’être traduite par l'auteur lui-même, et elle conserve certains passages en anglais dans les répliques du chœur. Le choix de cette langue s’explique par la démarche du dramaturge… Lire la suite « 11 septembre », Michel Vinaver, l’arche, 2002