Petits bonheurs, Photos

Escale en brousse: La Foa


Faute de temps (nous sommes tout de même venus pour travailler !) , nous découvrons la Grande Terre très progressivement en nous hasardant , au sens propre du terme, dans la brousse environnante. Le terme « brousse » désigne les espaces ruraux par opposition à la ville de Nouméa qui peut avoir des allures de Riviera.

Notre route nous a menés jusqu’à La Foa, une charmante commune de la Province Sud, située sur la côte ouest, dans l’aire coutumière Xaracuu,

La ville compte 3500 âmes et 4 grandes tribus: Coindé, Oui-Loin, Oui-Tom et Kouma-Pocquereux.

Destination nature, sans oublier pour autant la culture, La Foi doit son nom au fleuve qui s’écoule tranquillement (sauf en temps de grosses pluies) à l’entrée de la commune.

Ce fleuve est l’occasion de découvrir la fameuse passerelle Marguerite (qui doit son nom à l’épouse du gouverneur de l’époque) construite en 1909.

La Foa, « Là où tout commence! » si l’on en croit au slogan de la ville, est une parfaite alliance entre mer, montagne et forêt. De quoi alimenter nombre de prochaines balades. C’est un espace de tradition agricole (pomme de terre, bovin et crevettes, elle a d’ailleurs abrité un pénitencier agricole fin XIX°. C’est également une zone côtière inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, notamment parce qu’elle abrite une vaste mangrove.

Désolée pour la qualité des images prises avec mon téléphone, voilà ce qui advient lorsqu’on oublie de recharger les batteries de son appareil photo. Et dire que je me suis promenée avec 3 batteries !!!!

La ville abrite en son coeur un très joli jardin public où se côtoient harmonieusement palmiers endémiques et statues monumentales réalisées par différents artistes locaux. J’adore !

La Foa doit aussi son renom à la grande révolte kanak de 1878, à son festival de l’eau, et depuis 1999, à son festival international de cinéma. Mais oui ! Festival qui célèbre le cinéma calédonien entre autres joyeusetés. Le premier à avoir présidé de grand moment culturel fut Jean-Pierre Jeunet, qui a d’ailleurs donné son nom au charmant cinéma de la ville. Il fut suivi par Jugnot, Brasser, Jane Campion… J’attends la prochaine édition avec impatience !!!

Pour finir une photo amusée pour souligner l’importance de la culture kanak qui gagne même les clôtures !

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