Moi après mois, sur une idée de Moka du blog Au milieu des livres…
Un premier jour frileux. Un mois glacial. Du vent dehors et du vent dedans. Il est des tempêtes intérieures qui semblent pires que celles qui sévissent sur l’Atlantique. Un camélia en fleurs pourtant. Une terrasse animée de ces jolies touches de rouge. Doucement, elles invitent à retrouver une certaine vivacité. Un week-end entre nanas avec mon bouquet de filles. Le time’s up c’est vraiment drôle ! UN apéro tardif sur la terrasse privée. Le vin est délicieux, les tapas aussi. Des balades citadines sous la pluie. Le ciné toujours, puis des quilles et des boules de bowling. Chouette de retrouver ensemble nos fondamentaux. Puis c’est lundi et le retour de la grisaille sociale. Retraites, fermetures de postes et compagnie. Qu’à cela ne tienne, on enfile un tutu rose le temps d’une petite danse. On essaie de virevolter oui, mais on voit bien qu’on vivote. Besoin d’une pause sans doute. Digérer les changements des 18 derniers mois. Digérer aussi les décisions. Certaines étaient si surprenantes ! Et l’amour dans tout cela ? En souffrance lui aussi ? Parfois on change et pas l’autre. On croit qu’on risque la noyade dans les flaques qui parsèment les trottoirs de février…on tombe un peu mais c’est pour mieux saisir le vague rai de soleil qui réchauffe le macadam. Promesse de printemps et de renouveau…S’inventer sa douceur. Respirer et s’inspirer…Renouer avec soi même et s’aimer un peu. Et comme les bourgeons, s’ouvrir à nouveau.