Peu de temps ce week-end pour participer à l’atelier d’écriture de Leil, du blog Bricabook, mais un cliché de Jon Tyson, si beau, que je ne voulais pas rester muette.
Voici donc ma participation…
Prendre de la hauteur
Lorsque les jours sont si gris qu’ils prennent l’allure d’un labyrinthe abyssal, prêt à dévorer sa proie, pare-toi d’un tutu ouvert à tous les vents, lace les rubans de soie autour de tes chevilles, doucement, méthodiquement, et chausse tes pointes. Relève le visage, surplombe le monde et virevolte par-dessus ces frontières, libre dans ta tête.
On croit forcément que nos pesanteurs nous clouent au sol, que nous sommes rivés à la grisaille qui nous emmure et nous torture. Il nous semble que nos corps fades et sans couleurs ont perdu à jamais cette souplesse de la vie.
La lassitude et la tristesse sont telles qu’elles nous tirent inexorablement vers le bas, qu’on voudrait se laisser couler. Ne plus penser, ne plus sentir, ne plus lutter…On s’abandonne, on touche le fond, c’est vrai ! On mesure le risque de ne jamais revenir aussi. Mais le désir profond d’un ENCORE, cet instinct primaire sans doute, nous pousse alors à taper fort du pied au fond de la piscine. A retrouver de l’élan et à sortir la tête de l’eau, à en finir avec la léthargie, et surtout, surtout à prendre de la HAUTEUR !
Sab's pleasures 
Beau texte positif, j’ai aimé !
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Tu as eu bien raison de ne pas rester muette ! Le titre de ton texte m’interpella et bien entendu, je me suis laissée bercer par tes mots et ton style toujours aussi fluide et emporté, même quand la danseuse coule vers le fond de la piscine 😉 une belle prouesse littéraire, merci et belle journée à toi
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Un texte qui donne la pêche! Merci.
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Un texte qui colle parfaitement à la photo. Le pouvoir de l’art est bien de permettre l’évasion. S’évader du quotidien, de sa triste condition pour pouvoir malgré tout voir un rayon de soleil. J’aime ce texte optimiste !
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Encore oui !
Superbe ! L’envie de le relire comme un mantra ! 😉
(Et pourtant, habituellement je n’aime pas ça.)
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