Place à la positivité ce jour ! Poursuivons les bilans 2017 avec les coups de cœur.
Dans la catégorie Albums, la palme revient à Véronique Ovaldé et Yoan Sfar (voilà qui contraste avec 2016 !!!) qui m’ont régalée avec « A cause de la vie », un album plein de peps, de fraîcheur et de charme… un doux parfum d’adolescence et une jolie leçon de sagesse.
Côté arts et expositions, j’ai vraiment savouré Rehab 2. Le street art nous réserve décidément de bien belles surprises ! J’ai apprécié à leur juste valeur les talents des artistes, mais aussi le choix du lieu, cette ancienne résidence universitaire reconvertie un temps en galerie in vivo.
En matière de cinéma étranger, je privilégierai ma rencontre avec Licinio Azevedo et son superbe long métrage consacré au Mozambique « Le train de sel et de sucre », un film qui m’a accrochée sans faillir du début à la fin. Une belle humanité s’y conjugue avec des images d’une rare poésie.
Le cinéma français n’est pas en reste, j’ai vu beaucoup de très bons films cette année ! Le choix était donc difficile… Mon cœur reste cependant acquis à la formidable adaptation d’ « Au revoir là-haut » d’Albert Dupontel, pour son esthétisme aussi, sa poésie, son casting magistral…
J’attribuerai la palme de la meilleure BD à Leila Slimani et Laetitia Coryn pour « Paroles d’honneur », un album aussi captivant, intelligent que nécessaire. Bravo pour cette voix accordée aux femmes marocaines qui s’imposent comme des relais de toutes les autres femmes de ce monde finalement. Leur quotidien varie, mais les problématiques de fond restent les mêmes.
Le choix du meilleur roman étranger ne fut pas aisé non plus, tant je fus sous le charme d’Elena Ferrante. J’attribuerai cependant mon coup de cœur à un premier roman, « Joie » de Clara Magnani dont on n’a, à mon sens, pas assez parlé. Elle m’a séduite avec cette belle histoire d’amour qui sort des sentiers battus, mais aussi avec son écriture, fine et ciselée, son art de dire l’amour.
Dans un tout autre registre, le roman français qui m’a le plus touchée (et le mot est faible) reste « Tout ce que tient ta main droite t’appartient » de Pascal Manoukian. C’est un récit sombre, qui se nourrit de l’actualité et du travail journalistique de l’auteur, sans tomber pour autant dans le simple pathos. Son écriture est d’une grande justesse, sa vision de l’homme et du monde incisive.
Joli palmarès !!
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j’ai lu du mitigé sur ce Manoukian-là… la BD de Slimani est toujours et encore dans ma PAL, tu donnes envie de l’y sortir au plus vite!
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Ah oui laBD de Slimani vaut le détour vraiment. Le Manoukian aussi …
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Et une BD en commun ! Une !
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