Cinéma étranger

« La voleuse de livres », Brian Perceval, 2013


La narration s’ouvre en Allemagne en février 1938. La situation politique se durcit, le nazisme s’installe et la guerre menace si bien que sa mère envoie la jeune Liesel chez des parents de substitution, les Obermann. Pour ces derniers, elle représente avant tout une source de revenus supplémentaires.
Pour la première fois de son existence, elle fréquente l’école et connaît les affres d’une intégration difficile puisqu’elle ne sait ni lire ni écrire. Elle conserve pourtant le livre de son frère décédé comme une relique.
Le désir d’apprendre l’emporte aux côtés de Max, un jeune juif qui tente d’échapper au nazisme, et de Rudy, ce père adoptif qui lui transmet le goût des lettres avec un abécédaire mural.
Sur fond de ces années noires, Brian Perceval nous conte une jolie histoire, empreinte d’humanisme. Il rappelle aussi combien lire et écrire constituent assurément deux actes de liberté.

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