Ce n’est un secret pour personne, je suis tombée amoureuse de l’Asie du Sud Est dès que j’ai posé le pied au Cambodge. J’aime ces terres de contrastes, ces rythmes de vie si particuliers et tous les petits détails qui font le quotidien des habitants. Je ne pouvais donc que savourer ce film qui nous… Lire la suite « Mékong stories », Phan Bang Di, 2015
Mois : juillet 2017
Rehab 2, quand le street art s’expose !
A l'origine de cette exposition, une association qui vise à la promotion du street art. Leur dernière exposition se tenait à la Cité Internationale Universitaire de Paris, rue Jourdan. L'idée était de transformer l'intégralité d'un vaste batiment en l'offrant en pâture à plus d'une centaine d'artistes de tous horizons. Cela représentait 6 étages, 12000 mètres… Lire la suite Rehab 2, quand le street art s’expose !
« Le chant de l’aube qui s’éveille », Brigitte Masson, La Maison des Mécènes, 2012
S’inspirant de sa jeunesse et de ses idéaux qu’elle fond dans un fiction, Brigitte Masson nous livre un roman qui croise les époques puisque l’insertion des pages d’un blog lui permet d’apporter certains commentaires plus actuels sur le récit et de développer sa vision résolument optimiste de la démocratie mauricienne et du multiculturalisme. A l’entame… Lire la suite « Le chant de l’aube qui s’éveille », Brigitte Masson, La Maison des Mécènes, 2012
Et Versailles me fut conté !
Versailles et ses grandes eaux nocturnes… En ce mois de juillet peu ensoleillé sur Paris, j’ai finalement préféré le grand air à l’atmosphère feutrée des musées et autres expositions. Versailles était comme une promesse faite en passant autour d’un délicieux verre de vin, une promesse que l’Homme a tenue à deux reprises, puisque nous avons… Lire la suite Et Versailles me fut conté !
« Qu’il emporte mon secret », Sylvie Le Bihan, Seuil 2017
Une claque ! C’est dans une chambre d’hôtel grenobloise qu’on rencontre la narratrice une nuit de décembre 2015. « Une chambre impersonnelle à l’ambiance belge ». C’est un procès dans lequel elle est appelée à comparaitre qui justifie sa présence en cette ville. Solitaire, confrontée subitement aux démons enfouis au fond de son âme, elle reconstruit pièce par… Lire la suite « Qu’il emporte mon secret », Sylvie Le Bihan, Seuil 2017
« Une séparation », Asghar Farhadi, 2011
Ours d’or au festival de Berlin, double prix d’interprétation. Je ne le dirai jamais assez, le cinéma iranien recèle d’incroyables pépites dont ce film magistral signé de Farhadi. La narration s’ouvre sur le bureau d’un juge. Simin et Nader débattent autour d’un potentiel divorce sans plus se rendre compte de ce qui les lie encore.… Lire la suite « Une séparation », Asghar Farhadi, 2011
« Marx et la poupée », Maryam Madjidi, Edit° Le Nouvel Attila, 2017
Goncourt du premier roman Cette lecture fut d’abord la découverte d’une maison d’édition que je ne connaissais pas mais qui mérite le détour. Si je suis la première à penser que le contenu importe plus que l’emballage, je ne boude pas mon plaisir lorsque l’objet livre en lui-même est une satisfaction pour l’œil. Dans le… Lire la suite « Marx et la poupée », Maryam Madjidi, Edit° Le Nouvel Attila, 2017
« Ce qui nous lie »,Cédric Klapisch, 2017
Avec ce dernier titre Cédric Klapisch oublie la ville pour s’intéresser au terroir et plus précisément au monde viticole bourguignon qu’il filme au rythme des saisons. Il nous plonge également au cœur d’une fratrie, longtemps éclatée depuis le départ de l’aîné, qui tente de se reconstruire autour du vin après le décès du père. On… Lire la suite « Ce qui nous lie »,Cédric Klapisch, 2017
« Chelli »,Asaf Korman, 2015
Avec Chelli, offert au public en 2015, le réalisateur israélien Asaf Korman s’intéresse au handicap mental et nous offre un huis clos aussi étonnant que puissant. Surveillante dans un lycée, la jeune Chelli se sacrifie et se bat pour continuer à s’occuper de sa sœur Gabby, déficiente mentale. Alors que leur mère préfère fuir et… Lire la suite « Chelli »,Asaf Korman, 2015
« Rodin »,Jacques Doillon, compétition officielle Cannes 2017
Très sensible à la sculpture de Rodin et généralement fan du cinéma de Doillon, j’attendais beaucoup de ce film qui a le mérite d’éviter le simple biopic et qui fait la part belle à l’époque et à l’ambiance des ateliers. Le récit s’ouvre sur l’année 1880. A l’entame de sa quarantaine, Rodin travaille sur sa… Lire la suite « Rodin »,Jacques Doillon, compétition officielle Cannes 2017