En cet hiver austral, l’Institut Français de Rosehill a laissé carte blanche à Firoz Ghanty, plasticien et intellectuel Mauricien. Il vous reste encore quelques jours pour découvrir cette très belle exposition qui vous poussera peut-être dans vos retranchements.
Philosophe (et politique) dans l’âme, Firoz Ghanty s’interroge sur l’homme et sur son rapport à la mort, celle qu’il nomme son «Eternelle maîtresse » et qu’il appréhende comme une Initiatrice.
Je n’aurais pas la prétention de passer son œuvre au crible de l’analyse. Loin d’une approche intellectualiste, je me suis contentée d’en apprécier intérieurement la beauté, d’en écouter les résonnances qui s’imposaient à moi, ainsi que les questionnements. J’ai apprécié à leur juste valeur ces vanités renouvelées, le jeu des couleurs qui emprunte au clair-obscur dont il se joue aussi par le biais de note rouge sang et or.