Après 24 heures de voyage (dont 5 heures d’escale à Dubai), nous avons enfin posé le pied sur le sol vietnamien le 19 décembre au soir. Fourbues et impatientes nous rêvions de sortir de l’aérogare histoire de découvrir la ville et de savourer une cigarette. C’était sans compter sur le flegme de la police et l’interminable attente au bureau des visas. Sachez-le, entrer au Vietanm se mérite!!!! Imaginez tout un airbus 380 qui patiente devant le même guichet et des employés condamnés à des méthodes presque ancestrales!!! C’est plus de deux heures plus tard que nous avons enfin rencontré notre chauffeur. Heureusement, on vit tard la nuit à Ho Chi Minh.
Ce n’est que le lendemain que nous avons véritablement pu mesurer l’ambiance de la ville, accompagnées de Yun.
Il convenait d’abord d’apprendre à traverser, et croyez moi, c’est tout un art! Il faut se frayer un chemin entre les voitures et plus de 4 milliuons de motocyclettes. La méthode est simple: personne ne s’arrêtera, il faut donc opter pour un moment propice et s’engager tout doucement sans jamais courir. A charge pour les autres de vous éviter. Et cela fonctionne!!!
Déambuler sur les trottoirs n’est pas forcément plus simple puisqu’on y fait tout sauf marcher finalement (mais je vous en parlerai plus longuement)…
Histoire d’entretenir la zénitude nécessaire, nous nous sommes rendues à la pagode Thien Hau, assez époustouflante…
Mêlées aux fidèles, nous avons fait nos offrandes et nos voeux histoire que les dieux des traversées restent bien avec nous. On écrit son nom et son souhait sur un petit papier sue l’on fixe à un serpentin d’encens qui est ensuite accroché au plafond.
Lorsque les voeux se réalisent, les fidèles achètent des oiseaux qu’ils libèrent…
Après ce bain spirituel, nous fu^mes saisies par l’effervescence du quartier Cholon (le quartier chinois) et du marché Binh Tay… un vrai paradis pour les merdouilles chinoises en tous genres… très dépaysant aussi d’un point de vue culinaire.
Un petit tour dans l’ancien quartier français nous a conduit vers la poste (construite entre 1886 et 1891) et la cathédrale (1877-1890)… vestiges coloniaux dont les Vietnamiens sont assez fiers.
Notons qu’environ 9 % de la population est chrétienne.
Nos pas nous ont aussi menées jusqu’au palais de la Réunification qui est entré dans l’histoire en 1975 lorsque les forces nord-vietnamiennes ont porté le dernier assaut. Je n’aime pas forcément ce type de visite, mais j’ai beaucoup aimé certains téléphones roses improbables…
Il est impossible de ne pas visiter le temple de Ngoc Hoang dédié à l’Empereur de jade ni la pagode de Giac Lam.
Au hasard de nos pérégrinations, nous avons croisé nombre de pères et mèrres Noel… cette fête est particulièrement appréciée par la population.
Force fut aussi de constater l’importance de la propagande gouvernementale:
C’est par un super spectacle à l’opéra que nous avons achevé cette première découverte.
La soirée nous réservait pourtant encore quelques surprises entre le chauffeur de taxi qui a confondu l’opéra avec une pizzéria géante à l’aller, et ceux du retour qui ne voyaient pas du tout où se trouvait notre hôtel. cela nous apprendra à voyager sans maîtriser la langue du pays !
J’ai raté ce temple Ngoc Hoan je crois bien ! Mais bon, j’ai vu tellement d’autres choses dans cette ville que ce n’est pas grave 🙂
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Le pays ne manque ni de temples ni de pagodes en effet!
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