Un long titre pour un petit roman de plage!
L’idée de départ est séduisante mais tourne court, hélas. Imaginez une Reine fan de Bach, ancienne danseuse qui peine à oublier les temps de sa splendeur. Elle vit en haut de l’immeuble que lui a généreusement offert Fabio, un ancien soupirant, avant de fuir et cultive ses bambous tout autant que ses souvenirs.
Aux étages inférieurs, 4 femmes d’âges et d’univers différents, Simone, Rosalie, Giuseppina et Carla, respectent scrupuleusement la consigne: pas d’homme dans cette immeuble. Même l’électricien doit être une femme! Le seul élément masculin toléré, et choyé, reste Jean-Pierre, le chat de gouttière de Simone. Entre femmes, elles pansent leurs blessures diverses et variées et imaginent un monde sans amour comme si c’était la seule façon de ne jamais souffrir.
Elles vivent en harmonie, sans jamais remettre la sacro-sainte règle en question jusqu’au jour où Carla décide d’effectuer un long voyage en Inde. Juliette, une jeune trentenaire, vient occuper son appartement. Et si elle apprécie d’emblée l’ambiance de la ruche et la Reine elle-même, elle ne semble pas prête à un tel renoncement.
Juliette apparaît comme le fil conducteur de la narration, le personnage qui va finalement mettre en péril les fondations de cette micro-société féminine. Toutefois, le récit se focalise tour à tour sur chaque habitante pour situer le personnage, son parcours et les motivations de cette retraite. Quelques touches d’humour sont bienvenues mais le récit peine à vraiment décoller. L’approche psychologique des personnages oscille entre superficialité et clichés et l’intrigue, plutôt précipitée, nous laisse franchement sur notre faim. Rien ne distingue vraiment ce roman. Le style est assez plat, l’humour trop discret, la romance avortée.
Le titre et l’idée me plaisent beaucoup mais les nombreux articles au sujet de ce livre ont fini par me convaincre de le laisser filer…
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oui ce n’est pas une priorité, loin de là.
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