« Café Transit » de Kambozia Partovi, 2005
Kambozia Partovi, poète scénariste et réalisateur iranien, s’intéresse dans ce film à une jeune veuve, Reyhan, maman attentive de deux fillettes : Leila (9ans) et Sarah (3 ans).
Il retrace son parcours et sa formidable détermination sur le mode du flash-back. Il confronte, pour ce faire, les points de vue d’une jeune Russe, Svieta, que Reyhan a recueillie alors qu’elle était en pleine errance, de Zakario, un Grec dont elle a fait battre le cœur, mais aussi Nasser, son beau-frère amer. Reyhan est pour tous, ou presque, une femme d’une générosité rare.
Lorsque son époux, Ismaël, meurt prématurément, il lui laisse un vieux café miteux en bordure d’autoroute, à la frontière Irano-Turque. Ce type de lieux pullule dans cette zone où les transports routiers intenses permettent de relier le Moyen-Orient et l’Occident. Reyhan est née dans un camp de réfugiés de l’autre…
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