Cinéma étranger

« Café Transit » de Kambozia Partovi, 2005

Sab's pleasures

« Café Transit » de Kambozia Partovi, 2005
cafe transit

Kambozia Partovi, poète scénariste et réalisateur iranien, s’intéresse dans ce film à une jeune veuve, Reyhan, maman attentive de deux fillettes : Leila (9ans) et Sarah (3 ans).
Il retrace son parcours et sa formidable détermination sur le mode du flash-back. Il confronte, pour ce faire, les points de vue d’une jeune Russe, Svieta, que Reyhan a recueillie alors qu’elle était en pleine errance, de Zakario, un Grec dont elle a fait battre le cœur, mais aussi Nasser, son beau-frère amer. Reyhan est pour tous, ou presque, une femme d’une générosité rare.
Lorsque son époux, Ismaël, meurt prématurément, il lui laisse un vieux café miteux en bordure d’autoroute, à la frontière Irano-Turque. Ce type de lieux pullule dans cette zone où les transports routiers intenses permettent de relier le Moyen-Orient et l’Occident. Reyhan est née dans un camp de réfugiés de l’autre…

Voir l’article original 383 mots de plus

Littérature française

« Sacrifices » de Pierre Lemaitre

Je remets à l’honneur certains billets oubliés sur des lectures ou des films à découvrir absolument

Sab's pleasures

« Sacrifices » de Pierre Lemaître

Paru chez Albin Michel, octobre 2012, 362 p.

Un bon polar certes… une intrigue bien ficelée…un bon rythme  (souligné par l’organisation de la narration en trois journées et par la multiplication des notations horaires)… Lemaître reste pour moi un maître du genre… Ce dernier volet de la trilogie Verhoeven (qui fait suite à « Travail soigné », un modèle de polar, et « Alex ») m’a cependant légèrement déçue… un petit goût de réchauffé sans doute!

Nous retrouvons donc le commandant Camille Verhoeven, petit par la taille (1,45 m) mais grand par le talent, confronté à un braquage spectaculaire de violence. Par un coup de force digne de ce flic tenace, si particulier, Camille est chargé de l’affaire… une affaire personnelle aussi puisque l’une des victimes n’est autre qu’Anne Forestier, la femme qui occupe sa vie. Pour Verhoeven, c’est un peu comme si l’histoire se répétait (Irène, son épouse  a…

Voir l’article original 556 mots de plus