« Cyanure » de Camilla Lâckberg, Acte Sud, 2007
L’été arrive à Curepipe, quoi de mieux pour entamer ces vacances qu’un polar venu du froid. Dès l’incipit, nous sommes saisis: décembre apporte son lot de froid et de flocons, une glace épaisse recouvre la mer…
Le policier Martin Molin a pourtant mis le cap sur l’île de Valô afin de rejoindre Lisette qui l’a supplié de l’accompagner à une réunion de famille. « Il se demandait s’il avait pris la bonne décision. » Rencontrer la famille c’est toujours paraitre officialiser une relation…Ils doivent passer le week-end dans une ancienne colonie de vacances reconvertie en maison d’hôtes.
Dès les présentations Martin comprend que l’amour familial n’est pas forcément au rendez-vous.« Il se déroulait manifestement ici des choses auxquelles Martin n’avait pas été initiées ». On rivalise évidemment de prévenance pour le vieux Ruben! La perspective d’un tel héritage justifie bien des comportements.
Le patriarche brille pourtant par son autoritarisme et le repas prend bientôt des allures d’audit financier. Il déverse son fiel et menace de déshériter ses proches lorsque la mort le fauche brutalement. Martin endosse alors son costume d’enquêteur tandis que les conditions météorologiques empêchent tout contact avec le continent.
S’ensuit un huis-clos pesant. Les vieilles rancoeurs et les secrets éclatent au grand jour…
L’intrigue ne présente guère d’originalité mais tient la route et le roman manque d’épaisseur. Les situations et les personnages sont convenus, la narration est assez plate. Je ne suis décidément pas convaincue par Lackberg.
Sab's pleasures 
J’ai lu deux romans de cet auteur et moi non plus je ne suis pas convaincue !
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