Si vous avez l’esprit ouvert et prompt à se divertir vous pouvez vous rendre au Musée de la Poste , 21 Avenue du Maine. Vous y découvrirez un cadre relativement bucolique et des expositions installées dans d’anciens ateliers forts sympathiques. Mais vous pourrez aussi, jusqu’au 20 septembre, réfléchir à votre alimentation…
Jusqu’au 18 septembre prochain, vous pouvez y découvrir l’expo
L’idée de base est la suivante: « La nourriture, c’est une ouverture sur le monde ».
Il s’agit d’associer l’art et la nourriture, ce qui ne devrait pas nous surprendre plus que cela dans la mesure où nous parlons bien d’art culinaire. Un long interview de Tros-Gros, fort intéressant, illustre d’ailleurs bien ce propos en fin d’expo. Vous saurez tout sur l’esthétique et le goût du caillé aux truffes…
La commissaire de l’expo, Josette Rasle, explique que l’idée lui est venue lors des travaux de rénovation du musée. La collection permanente était alors accueillie en résidence au Musée Montparnasse, l’ancien atelier de la peintre Marie Vassilieff, qui y travaillait, y exposait mais y recevait aussi de nombreux artistes à diner. Elle y organisa même des cantines pour les artistes les plus démunis durant la première guerre mondiale.
Force est alors de MONTRER, au sens propre du terme, qu’on ne se nourrit pas seulement pour survivre. Tous les excès sont permis et notre alimentation reflète aussi le monde dans lequel nous vivons, nos sociétés (d’hyperconsommation ou non).
Les 12 artistes ainsi conviés (dont Martine Camillieri, Roseline Delacourt, Stéphane Soulié, Gilles Barbier, Laurent Duthion) multiplient les approches ludiques, critiques, parodiques pour nous inviter à réfléchir sur nos modes alimentaires et leur esthétisation. Un éclectisme riche et fort surprenant! Photographies, tableaux, installations et objets détournés nous plongent dans un univers original, amusant et quelquefois très décalé.
Ici le squeletto-Pasta (pâtes en céramique)
Quid de la surconsommation?
La « malbouffe », un mythe?
Objets détournés et esthétisme:
La soupière ventriloque
Et les plats et autres casseroles animés
De nombreux écrans, disséminés au fil de l’expo, permettent également de visionner des approches cinématographiques.
Des performances sont également organisées à plusieurs dates, histoire d’introduire du vivant (cantines-spectacles: banquet agrémentés de spectacles de danse et de musique, démonstrations culinaires…).
Le tout est assez militant, quelquefois sombre (on peut aussi mourir de trop manger…) mais c’est une exposition haute en couleur.
Très riche et intéressant dis donc!
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L’idée me séduit… J’irais bien voir ! Il faut que je me motive pour sortir de mon chez-moi chéri…
Merci pour tous ces partages séduisants !
Bises de Capp
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C’est rigolo! Je pense que ça pourrait plaire aux enfants 🙂
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Oui, c’est ludique comme tout!
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Assurément ma Dan. Bisous
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