Jour : 21 avril 2014

Noeuds Noeuds à l'âme, Qui torturaient... Noeuds serrés au creux des mains, Quand je te croisais, Au temps où j'étais si petite... Noeuds dans la gorge, A l'estomac, Sac de noeuds où je m'embrouillais. Noeuds de la vie... Méandres amoureux. Labyrinthe... Vertige... Mais je suis là, Debout! Et je démêle... Les souvenirs et les regrets.… Lire la suite Décidément…

Sagesse Je ne l'aime pas, Et elle me le rend bien. Simple revanche sur une enfance sage! J'essaie, pourtant. Mais je m'y sens à l'étroit...

Nausée Est-ce le roulis du temps, Les espoirs d'antan, Ou tes rêves, maintenant...? Est-ce la ronde, la valse des sentiments, Des adieux et des déchirements, Des vaines retrouvailles et des faux-semblants...? Est-ce la courbe de tes sens, Les souvenirs évanescents, Le goût amer d'un amour rance ...? Est-ce le cercle imparfait d'un amour mal défait,… Lire la suite Une vieillerie de plus (au moins 10 ans )

Je comprends pourquoi j'évite désormais la poésie.... Rivage Une rive, puis l'autre, Et à nouveau l'océan glacé de mes abandons, Dans le vent inconstant de mes amours sans fin. Comme un oiseau sans ailes, je me pose sur le rivage... Fil ténu de mes amours, Dont je maîtrise mal les contours.

J'aime mes matins très clairs où je bois mon café, seule, avec le soleil... J'aime ces instants volés qui n'appartiennent qu'à moi...merveille! J'aime lorsque mes pensées s'égarent où bon me semble...même si... J'aime m'échapper, si haut ! J'aime cette liberté, quand je joue avec moi-même, mes maux et les mots... J'aime vous être, alors, parfaitement… Lire la suite Autre « vieillerie »

Xylophage Nous restons de bois, Mais j'ai le coeur xylophage, Qui me ronge, qui me ronge... Vermine pugnace et tenace. Mes sentiments aux abois, Amours anthropophages, Me dévorent telle une éponge, Douce mais efficace.

GAG... Tout, sauf ça! Un testament... Une donation de mon vivant... Legs affectif, s'il en est, Qui coule tout seul, depuis hier, Véritable coulée de lave... Des mots à découvrir et à interpréter, Que j'ai envie d'inscrire dans ton temps. Ils s'imposent à moi. Alors je te les impose... Remerciements plutôt...

Bref... On croit que tout a été dit, Et pourtant, J'ai comme l'intuition De pouvoir en parler Des vies entières, Encore.

Mona Lisa Mine de rien ... silencieusement... On dirait bien qu'elle N'en pense pas moins A ce que lui réservent ses rêves enfouis, Lui laissant comme un goût amer, Icebergs délicats de sa folie tenace, Suave sensualité si faussement soumise, A jamais figée sous le pinceau complice.

Vent devant, vent debout, Vent du soir et ventoline, Vends du rêve... Vends des drames... Liquide tout, liquide moi. Vent devant, vent debout, Vent du soir et ventoline, Vante moi les délices De mes rêves et de mes drames, Liquide tout, liquide moi! Evente-moi de mes torpeurs, Evente les pesanteurs, mes ardeurs et mes candeurs… Lire la suite Vents debout (humeurs poétiques)