Le chat du rabbin T 2 Le malka des lions

« Le chat du rabbin, T 2 » de Joann Sfar, Editions Poisson Pilote, 2002.
Voici des nouvelles du fameux Moujroum, le chat du rabbin, doué de parole depuis sa rencontre avec un perroquet…
Il affiche toujours la même insolence et brille toujours par ses talents de philosophe. Mais il s’illustre plus que tout par sa grande curiosité lorsque le rabbin reçoit deux lettres le même jour.Il faut dire que notre religieux fait bien des mystères autour de ces deux missives.
Moujroum a besoin d’en savoir plus, tout comme Zlabya, la fille du rabbin…il le suit donc dans toutes ses déambulations, le temps de comprendre que les ashkénazes sont des juifs du nord tandis que les séfarades viennent du sud. Mais cela ne change pas grand chose: le cafetier de « L’univers » refuse de les servir, les uns comme les autres.
Zlabya est tout aussi avide de savoir et les voilà en grands conciliabules, bravant l’interdiction du maître. Rappelez-vous, ce dernier leur avait interdit tout contact, tant il redoute la mauvaise influence féline sur la prunelle de ses yeux.
La Belle est aux anges d’apprendre que son cousin Malka, un homme pieux entouré de légendes,…ou un sacré malin c’est juste une question de point de vue, annonce sa venue prochaine.
Mais les préoccupations du religieux sont ailleurs. Il veut améliorer son orthographe puisque le consistoire français lui propose d’être promu rabbin officiel…Et comme le dit si bien son chat, en dictée, hélas, l’orthographe compte bien plus que la calligraphie…
La situation orthographique du rabbin s’avère catastrophique et les conseils de Moujroum ne sont pas toujours bons à suivre. A défaut d’un plan vicieux, il faudrait un miracle…La situation est d’autant plus critique que l’arrivée de Malka s’accompagne de celle d’un nouveau rabbin, Jacques Nahoum, qui a tout l’air d’un jeune rival.
C’est la bérézina…sans compter que le chat semble enroué!

Le personnage de Moujroum est toujours aussi attachant, le dessin dépaysant mais le scénario est un peu moins prenant dans cet opus.