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« Pablo, T2 Apollinaire », Birmant et Oubrerie, Dargaud, 2012


« Pablo T 2 Apollinaire » de Julie Birmant et Clément Oubrerie, Dargaud 2012 pablo-tome-2---apollinaire

Avec ce second  album de la quadrilogie signée Birmant et Oubrerie, nous retrouvons le Paris des années 1900 et notre ami Pablo, qui aspire encore à devenir Picasso. La narration est toujours le fait d’Amélie Lang, alias Fernande Olivier, notre illustre modèle. Elle sort  des draps de Pablo qui se sent  des instincts de propriétaire dès la première nuit. Mais Fernande en a vu d’autres et elle semble bien décidée à ne pas s’en laisser compter, d’autant que si Pablo est en passe de devenir l’un des peintres du siècle, il est manifestement loin d’être un amant inoubliable.

« Ah, Max Jacob et ses prédictions à la noix ! »

Elle y retourne pourtant le soir, comme aimantée à cet atelier du Bateau-Lavoir.  Elle y croise du beau monde, comme toujours : Manolo, un étrange sculpteur sur beurre, Paco Durrio, le céramiste,  et Jacob qui amuse la galerie de ses imitations.

Nous sommes en 1904 et tous ces compères sont installés dans une vie de bohême : dèche, crasse, opium et alcool sont de mise… mais Fernande ne trouve pas sa place et s’en lasse vite !

En mal de consolation, Pablo erre dans les bars et rencontre alors un certain Guillaume Apollinaire qui panse aussi ses plaies.

« J’ai le cœur aussi gros qu’un cul de dame damascène ».

Le personnage cultive en effet l’art de conjuguer poésie, érotisme et vulgarité.

Tandis que Pablo, Jacob et Apollinaire hantent la Butte, Fernande tente en vain d’autres amours… Affaire à suivre !

Mais les années 1904-1905  sont aussi marquées par le 3ème Salon d’Automne au Grand Palais, le scandale du « Bain turc » d’Ingres et la rencontre de Pablo avec Leo et Gertrude Stein, une femme extraordinaire, au sens étymologique du terme.

Je suis toujours autant séduite par le dessin, ses couleurs, son sens du détail, la variation des vignettes, mais j’ai un peu moins accroché avec le scénario cette fois. S’il retrace toujours l’ambiance bohême de ce petit groupe d’artistes, l’ensemble manque un peu de lien et d’épaisseur.

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