« Pyjamaparty » de Christopher et Scarlett Smulkowski, Edit° La comédie illustrée, 2000
Entre la préparation de mon cours sur Machiavel et la finalisation de mon prochain stage, j’avais envie de bulles légères, d’une bonne histoire de filles…
Muriel a invité ses 4 copines, Anna, Bénédicte, Chloé et Leila à une pyjama party. Il s’agit de fêter le début de la nouvelle année universitaire et le passage à l’an 2000. Agées d’une vingtaine d’années, elles se connaissent depuis le lycée.
Nous voilà donc conviés « à une de ces soirées entre nanas à glousser sur les mecs et à critiquer les filles ! »
Avouons que nous avons toutes aimé cela un jour et que, ma foi, nous ne serions pas contre ce genre de retour en adolescence une fois de temps en temps !
Ce soir-là Anna est la cible de l’humour parfois acide de ses copines….Comment, elle a désormais troqué sa grenouillère contre un pyjama ????? Bénédicte, alias Ben fait son coming out : elle quitte Tours, et Alain par la même occasion, pour Paris, histoire de vivre la vie avec un grand « V » façon Pretty Woman. Leila arrive en retard (elle partira aussi la première)…sa mère, qui refuse d’accoucher, est à la maternité. Les discussions s’enchainent en attendant la venue de Chloé qui ne finit son service que tard. On alterne confidences, souvenirs ou autres considérations sur le sexe et l’amour. Côté sexe, Chloé ne sera pas en reste. C’est un peu la sex-addict de service. En grande forme, elle a eu le temps de savourer un « petit coup » rapide avec un inconnu dans la réserve du pub où elle bosse avant de venir. La question est de savoir si le « coup » de Chloé se confond avec le Alain de Ben. Alain, un peu en panne avec Ben, s’épuise en effet sans doute ailleurs mais avec qui ????
Comme toujours dans ces soirées, on passe du rire aux larmes et du coq à l’âne. Après le concours du plus beau « largage », le désir éventuel d’embrasser une femme et la minute karaoké, les conversations peuvent prendre un tour plus grave notamment lorsqu’Anna évoque sa sœur et sa tendance à l’autisme dans sa relation à son walkman.
Le tout est émaillé de remarques drôles et piquantes du style « T’as déjà vu un type qui sort de Math spé et qui porte autre chose que des slips kangourous ? ».
Le scénario est sympathique mais évidemment très attendu malgré un effet chute amusant. Christopher nous tient grâce au rythme assez trépidant des discussions. On retrouve certains poncifs : les filles ont peur des araignées par exemple. J’ai bien aimé en revanche leur capacité à l’autodérision. Côté dessin, si les couleurs sont chouettes, les personnages m’ont semblé un peu caricaturés…. Nous ne sommes pas dans la finesse. Les décors, à l’inverse, sont assez bien plantés et nous aident à retrouver notre jeunesse : matelas par terre, tasses à même le sol entre la théière et la bouteille de vin (Chloé n’aura pas fait un détour dans la réserve pour rien !!!!).
J’ai passé un moment agréable, je me suis détendue, et puis les filles nous servent des oursons à la guimauve sur fond d’ « Aigle noir » de Barbara, il n’en faut pas plus pour me convaincre de passer une prochaine soirée avec elles !
Je n’arrive toujours pas à aimer la BD…
Nous en parlions hier au CDI où j’ai repéré que Le Prince de Machiavel était sorti en manga, semble-t-il ! Si ça t’intéresse en réécriture, je peux regarder mieux 😉
Bises de Capp
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Oui Capp, je veux bien ton avis sur cette réécriture.
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OK j’irai voir demain si le bouquin est dispo. Cela dit, pour moi c’est illisible. J’ai peur de manquer d’objectivité…
Bises de Capp
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